Origine géographique:
Madagascar
Plante épiphyte, lithophyte plus rarement, semi-terrestre, sur les troncs, les roches et la forêt côtière (canal des Pangalanes, Nosy Boraha) région Est, du niveau de la mer à 100 m.
Culture :
Avec sa grande taille et son port dressé, cette plante se cultivera plus aisément en pot, même si dans des conditions de serre elle supportera facilement une culture en épiphyte. Elle a besoins de températures assez chaudes et ne craint pas un fort ensoleillement, mais une fenêtre exposée à l’Est sera bien suffisante pour la faire fleurir.
A arroser abondamment en période de croissance et ne pas lésiner sur l'engrais.
Le compost pourra se composer de 1/3 d’écorces de pin, 1/3 de billes d’argile et 1/3 de sphaigne hachée.
Floraison en hiver sous nos latitudes.
Personnellement, je cultive cette plante dans différents substrtats, dans un mélange composé aux ¾ de petits cubes de laine de roche avec ¼ de billes d’argiles, dans un mélange ou je remplace la laine de roche par de la sphaigne, ou alors dans le mélange "traditionnel" décrit plus haut.
Il existe une variété plus petite, Angraecum sesquipedale var.angustifolium, anciennement appelé Angraecum bosseri, à gauche sur la deuxième photo avec juste à côté un Angraecum sesquipedale.
Petite anecdote :
Alors qu’il étudiait l’Angraecum sesquipedale, Charles Darwin avait prédit l’existence d’un pollinisateur doté d’une grande trompe lui permettant d’aller chercher le nectar au fond de l’éperon de cette orchidée, éperon qui avoisine souvent les 30cm. Quand il a été découvert, 41 ans après la prédiction de Darwin, on lui a attribué comme nom Xanthopan morgani praedicta.
C’est un papillon nocturne d'une envergure de 13 à 15 centimètres de long. Quand cette trompe n'est pas érigée, elle est enroulée en spirale d'au moins vingt tours.
Ceci illustre parfaitement la dépendance mutuelle qu’il peut exister entre une orchidée et son pollinisateur spécifique.
Liens:
TROPICOS
KEW
The Plant List
MNHN
IOSPE
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