La journée précédente n'ayant pas été trop dure, c'est dés l'aube que je me réveille, ce qui me permet de photographier notre campement encore endormi.
Nous sommes attendus chez Germains pour le déjeuner, donc c'est encore une fois de très bonne heure que nous reprenons la route.
La forêt recèle de cours d'eau, courant le long des pentes raides ou formant de petites retenus au fond des vallons.
Les orchidées sont comme toujours au rendez-vous, mais la faune locale n'est pas en reste non plus et nous croisons à nouveau un boa endormi au creux d'un tronc, ainsi que quelques caméléons ou des araignées magnifiques et d'une taille impressionnante.
Angraecum curnowianum
Boa madagascariensis
A nouveau nous prenons du retard sur l'horaire prévu, mais non seulement encore une fois la distance à parcourir a été appréciée "à la malgache", mais surtout les orchidées se succèdent, les unes plus belles que les autres.
Aeranthes adenopoda et Angraecum sp.
Oeonia volucris
Au bout de quelques heures de marche, nous retrouvons la savane. Il y a moins de raisons de s'arrêter, les orchidées se faisant plus rares, nous pouvons donc accélérer le pas mais le ciel se couvre et la pluie se mêle à la partie ce qui n'arrange pas nos affaires.
Une dernière petite pause, le temps de photographier toute notre petite équipe et nous arrivons chez Germain avec 3 bonnes heures de retard sur l'horaire prévu.
Les écrevisses promises au déjeuner sont là, un peu maigres en raison de la saison des pluies qui a commencé tard cette année, mais délicieuses à souhait.
Déjà, nous repartons pour une demi-heure de marche au travers des rizières en contrebas afin de retrouver les véhicules et les chauffeurs que nous avions laissés à l’école 4 jours plus tôt. C’est le moment de lui remettre à Germain ainsi qu’à ses collaborateurs les 4 lampes solaires promises par le groupe SFO ainsi que des fournitures scolaires (cahiers, crayons, équerres, règles, rapporteurs…..) qui seront bien utiles car ici nous sommes loin de toute grande ville, donc ce genre de matériel est plus que rare.
Il ne nous reste plus qu'à reprendre la route pour finalement rejoindre à la nuit tombée un hôtel à Fianarantsoa, perché dans le centre historique de la ville.
Un vrai lit...j'avais l'impression que cela faisait des semaines que je n'en avais plus vu....
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