samedi 2 avril 2016

Jour 11: sur le chemin du retour

Comme chaque jour nous nous réveillons aux premières lueurs, encore fourbus des efforts consentis la veille.
Nous distinguons enfin ce village où nous avons dormi mais que, en arrivant de nuit, nous n'avions au final pas eu le temps de découvrir



Le petit déjeuner avalé, finalement tout le monde est à nouveau en forme pour reprendre la route et c'est tels des chamois nous retournons vers les crêtes à un bon train, laissant derrière nous cette vallée où la plupart des habitants s'affèrent déjà aux travaux des champs, donnant aux villages des allures de villages abandonnés.





Au fond d'une petite vallée nous découvrons une large rivière qu'il nous faut à nouveau traverser, mais dont le cours tranquille va attirer les plus téméraires d'entre nous, pas fâché de trouver enfin un endroit où se laver et où se rafraîchir.
J'en profite pour m'y baigner complètement car nous avons beau n'être encore qu'au milieu de la matinée, la chaleur et l'humidité sont déjà au rendez-vous.
 
Pendant ce temps les porteurs ont continué la route, prenant un peu d'avance pour nous dénicher un carburant local qui, selon leurs propres dires, va nous aider à marcher un peu plus vite!!
C'est en fait un rhum local fait à base de canne à sucre et de macération d'écorce d'arbre.
N'étant pas vraiment persuadé que cette boisson aura sur nous les effets escomptés, nous nous en tenons à un verre promettant d'y revenir dans la soirée.



Encore une fois, dés que nous quittons les zones habitées et cultivées, nous retrouvons notre petit cortège d'orchidées.



Polystachia tsinjoarivensis et Calanthe sylvatica

A défaut de reptile, c'est cette fois un beau batracien qui croise notre chemin.


Au final cette journée de marche sera assez courte et c'est dans l'après-midi que nous arrivons à notre troisième camp, ce qui nous permet de nous relaxer un peu, certains en dormant, d'autres comme moi en allant me baigner dans une rivière toute proche.
 
C'est à nouveau à proximité d'une habitation isolée que nous avons décidé d'installer notre campement, seule façon de trouver un terrain dégagé et à peu près plat.
L'apéro est pris cette fois alors qu'il fait encore jour et nous nous rappelons au bon souvenir du rhum acheté plus tôt dans la matinée, ce qui nous a permis de passer une bonne soirée tous ensemble pour une fois, profitant d'un temps relativement sec.
Pas contre, à force de partager notre culture musicale avec les locaux, c'est à la nuit que nous finissons par manger, en étant obligés d'éclairer nos assiettes avec nos lampes frontales, ce qui a pour conséquences d'y inviter toutes sortes d'insectes volants qui pour certains finissent mélangés à notre repas...nous ne sommes plus à ça près!!
Nous terminons la soirée autours d'un bon feu de bois, accompagnés par certains de nos hôtes et par notre petite équipe de locaux. Les chants et le rhum nous aideront à bien dormir ce soir!!

Ambondrombe 34

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